Dépense productive et dépense improductive dans l’œuvre de Sade
DOI:
https://doi.org/10.11606/issn.1517-0128.v1i26p240-257Palavras-chave:
XVIIIe siècle, Sade, loi, nature, dépense.Resumo
Le refus sadien des limites ne peut être pensé que dans son rapport à la loi. Celle-ci se décline chez Sade de deux manières très distinctes: la loi de la nature et la loi morale. Aux yeux du Marquis, seule la nature a force de loi, mais c’est en quelque sorte une loi autonome échappant aux individus qui peuvent l’exécuter aussi bien activement que passivement : une loi sans norme, purement physique ou mécanique et basée sur un équilibre des forces. La loi morale au contraire n’existe que pour être bafouée, car c’est de sa négation que le libertin tire une bonne partie de son plaisir. A partir de cette double expérience de la loi, nous voudrions étudier le fonctionnement de l'érotique sadienne, et plus précisément les liens qu’elle semble établir entre discours philosophique et discours économique.
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Copyright (c) 2015 Stéphane Pujol
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